lundi 2 février 2009

Une relance étatique peut-elle etre libérale

L'ampleur des grèves du 29/09/2009, et en particulier l'adhésion globale qu'elles semblent recueillir, montre que le malaise socio-économique, voire politique, est profond.
Certains bons esprits continuent encore à réfléchir doctement sur le rôle de l'état. Ne serait-il pas contradictoire, pour un état dont les gouvernants se disent libéraux, d'aider plus ou moins directement les entreprises, quelque soit le moyen employé (baisse de charge, aide aux investissements), etc.
D'autres encore, ce sont parfois les mêmes, sont près à s'écharper sur l'influence respective de l'Offre et de la Demande dans une économie moderne, plus ou moins bien régulée par le marché.
Cette situation ubuesque, alors qu'il y a "le feu dans le lac", n'est pas loin de rappeler les histoires fameuses sur la meilleure disposition possible des chaises longues sur le Titanic en train de couler.

Laissons parler le bon sens.
Les experts en général, et les économistes en particulier, détestent faire appel au bon sens, surtout 'populaire', car ils préfèrent souvent utiliser un langage abscons, si possible compréhensible par le moins de monde possible, cela leur semble sans doute justifier leurs longues et parfois difficiles études: comment peut-on oser s'exprimer en public si l'on n'est pas au moins BAC plus 8, voire plus 10 ou 11.

Ayant eu la chance professionnellement de fréquenter personnellement toutes sortes de personnes, allant de Bac moins 5 à Bac plus 10, j'ai constaté que les réflexions de bon sens, souvent pertinentes, n'étaient pas l'apanage de nos élites, bien au contraire. Et plutôt que d'écouter respectueusement les débats qui s'égrennent à longueur de journées sur nos radios et nos télévisions, entre les m^mes interlocuteurs, bardés non seulement de diplômes mais de certitudes, je pense que l'écoute des gens, ceux qui souffrent directement de la crise, non parce qu'ils ont perdu tous leurs investissement plsu ou moins spéculatifs mais parce que leur emploi est menaçé, ou parce qu'ils n'ont encore jamais eu accès à un véritable emploi

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